L’Habitation Pécoul, classée monument historique, et datant du 18e siècle, est un joli exemple d’habitation à trois pièces en enfilade, devenu le modèle de la maison créole en Martinique.
Cette grande habitation dont l’entrée est rehaussée d’une allée de cocotiers, valorise un témoignage d’architecture créole. Construite vers 1760, la maison Pécoul et ses façades, ont été classées monuments historiques en 1981. La maison principale était le centre du domaine autour duquel rayonnaient les cases des travailleurs et les bâtiments industriels. Le site est toujours alimenté par des canaux de dérivation qui fournissent en eau un superbe bassin au cœur d’un jardin tropical. La maison de style colonial et ses abords magnifiques ne peuvent être visités que lors des Journées européennes du patrimoine
Le noyau primitif de l’ancienne maison de maître de l’habitation sucrerie Basse-Pointe, anciennement nommée Pécoul conserve encore aujourd’hui ses trois pièces en enfilade, modèle qui devint en Martinique plus que dans tout autre endroit, l’archétype de la maison créole et sert de modèle de base aux maisons des notables et aux villas périurbaines construites dans les quartiers bourgeois des villes et des bourgs. Les galeries et l’étage auraient été construits dans une seconde phase de travaux, à la fin des années 1780.
A l’origine propriété de Claude Pocquet (Directeur Général de la Compagnie du Sénégal aux Isles, Capitaine de milice, Conseiller au Conseil Souverain de la Martinique, anobli en 1703) dans la seconde moitié du 17e siècle, la concession fut ensuite découpée en parcelles et cédées à différents propriétaires et héritiers jusqu’en 1745. Elle fut transmise à des propriétaires parisiens tout au long du 18e siècle, puis rachetée en 1777 par Jean François Pécoul, gendre du géreur de l’habitation, M. Louis Pérez héritier Boisjourdain, et propriétaire de l’habitation La Montagne à Saint-Pierre. Il lui donnera son nom définitif.
Description
En savoir plus
• http://www.fondation-clement.org/martinique/90_presentation-de-l-habitation-pecoul
• http://insitu.revues.org/2362