Commune de Gros-Morne
Deuxième commune de l’île par sa superficie après le Lamentin, Gros-morne a vocation principalement agricole.
Gros-Morne, qui compte plus de 10 000 habitants, est située principalement à côté des communes de La Trinité et de Sainte-Marie. Avec ses 54,25 km², c’est la deuxième commune de l’île par la superficie après Le Lamentin. Bien que se trouvant au centre de l’île, elle fait partie du Nord-Atlantique. Avec sa voisine, Saint-Joseph, elle forme le cœur géographique de la Martinique.
La région de Gros-Morne et plus généralement de la Cabesterre était peuplée d’indiens Caraïbes. La colonisation de cette région par les colons français aboutit à une guerre avec les indiens. De 1654 à 1658, c’est une véritable extermination des indigènes qui est menée par les colons. Les survivants fuient vers la Dominique et Saint Vincent.
À la fin du XVIIe siècle, la région se développe. Gros-Morne était un quartier qui fut alors rattaché à la paroisse de La Trinité et ce jusqu’en 1743, année durant laquelle il fut à son tour érigé en paroisse.
Pendant la Révolution, Gros-Morne se retrouve capitale de l’île quand en 1790, le comte de Damas et ses partisans du parti de la campagne s’y réfugient pour faire face à l’attaque du parti de la ville.
En 1837, la Martinique est organisée en communes, au nombre de vingt, dont Gros-Morne.
La distillerie HSE Saint-Etienne, dont l’habitation et l’aqueduc sont classés Monuments historiques depuis 2010, est l’une des plus grosses rhumeries de la Martinique.